Garbutt Cay – Middle Drowned Cay, iles du Bélize

Lundi 6 Janvier 2025 

Oh miracle. Aujourd’hui il fait beau et raisonnablement chaud.

Je me lève à 8h35 après une nuit difficile comme toutes les nuits. Je dors par tranches de 2 heures avec break d’1 heure entre deux pendant lequel je ne peux même pas lire car mais yeux se ferment mais ne s’endorment pas.

Je n’ai même pas fini d’avaler le petit déjeuner que le Capitaine a mis les moteurs en route et il me faut donc aller dare dare au poste de mouillage pour relever l’ancre. Quelle vie de chien ! Même pas possible de prendre son temps voire de se recoucher pour essayer de capturer quelques miettes de sommeil.

5 heures de moteur sur mer d’huile et nous ancrons dans le méandre d’une île de mangrove presqu’en face de Bélize City que nous apercevons au loin avec ses quelques immeubles hauts mais non ostentatoires…. Ainsi qu’un gros paquebot ….. qui barre la vue de l’entrée du mouillage.  Nous sommes 3 bateaux mais suffisamment espacés pour que nos intimités respectives soient respectées. Un dauphin solitaire chasse le long de la mangrove et vient régulièrement voir si nous sommes toujours là.

Tout est calme et reposant. Que du vert et du bleu sous le soleil. C’est beau ! On pourrait se croire sur le lac de Sainte Croix avec la luminosité dorée du jour déclinant qui se reflète sur le bateau  bleu ciel à l’ancre derrière nous. Voilà nous y sommes dans notre maison sur le lac dont je rêve, plus la peine de chercher. Il ne me reste plus qu’à trouver Henry Fonda (ça c’est pour les aficionados cinéphiles des années 80. Un indice :  Henry et Jane Fonda , Catherine Hepburn)

Le soir venu, le moucheron piqueur alla trouver la lectrice. En effet, au crépuscule, des centaines de nano rafales invisibles se sont abattus sur nos modestes personnes qui n’avaient rien demandé, nous harcelant de leur dard acéré. Après avoir prêché en vain la non violence, force fut de constater qu’il nous était impossible de rester dehors et qu’il nous fallait rentrer dans le carré bien enfermés.

Ce qui devait arriver arriva….. la température monta, monta, monta …. Impossible à nos pores occidentaux de respirer . Nous nous décidâmes à mettre la clim. Du coup nous passâmes de 28 degrés 80% d’humidité à 25 degrés 50% d’humidité en à peine 15 Minutes. Vive la modernité, n’en déplaise aux écolo.

Conclusion : Le rêve bélizien n’existe pas…..du moins pour moi . Rappelez moi il y en a qui rêvent de s’établir en Thailande ou à Bali ????? mais ce sont des maso ! Les conditions sont les mêmes !

C’est Epiphanie aujourd’hui mais je n’ai pas de poudre d’amandes donc pas de galette.

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