Avant Port de San Juan, Porto Rico

Mercredi 7 Février 2024

C’est le déluge. Il pleut non stop depuis hier, dans la nuit, et aujourd’hui. On ressent l’humidité sur les sols du carré . Tous les hublots de pont ne sont pas parfaitement étanches et dehors c’est vraiment tristoune. Il ne fait pas froid pour autant , au contraire…..

Armés de nos parapluies et vêtements de pluie, nous partons pour le marché municipal de San Juan.

What a joke ! quelle plaisanterie ! Le bâtiment est assez beau, une petite halle couverte et rénovée . Cela fait envie mais à l’intérieur, là où pourraient nous attendre 10 stands, 2 se battent en duel à celui qui aura le plus de fruits et légumes pourris. Rien n’est achetable et c’est vraiment microscopique . Les seuls visiteurs semblent être 4 ou 5 touristes accompagnés par un guide. C’est dire !

Tout autour des petits restaurants à l’allure plus ou moins douteuse ou du moins dans le jus des années 60 pour faire plus folklo, affichent tous de la cuisine porto ricaine ; entendre par là de la banane plantain écrasée avec de l’ail (cela s’appelle un Mofongo) – il faut bien essayer le local – . C’est sans goût (sauf l’ail dont je profiterai tout l’après midi) et très bourratif, une parilla d’escalope de poulet et de la mayoketchup pour faire passer le tout ; Pour Stéphane  un demi avocat froid dont le creux du noyau est rempli d’un émietté de boeuf en sauce. C’est original à défaut d’être gustatif. Une cerveza Medalla Porto ricaine car l’eau sent le chlore et ce sera l’addition à laquelle il faut rajouter le service de 15% ,18% ou 20% au choix selon notre satisfaction, comme dans tous les resto dans lesquels nous sommes passés en zone US. En conséquence ne pas trop espérer déjeuner à moins de 25 euros par personne à Porto Rico.

Nous allons ensuite rendre la voiture de location et repassons devant le bras de mer interdit à toute embarcation motorisée, et pour cause, car s’égaient au rythme très lent d’un paresseux au ralenti ou d’un fonctionnaire faisant du zéle,  une dizaine de lamentins accompagnés de leur requin citron sur le dos. C’est insolite, et à vrai dire pas très joli surtout quand leur groin de porc remonte respirer en surface.

Le soir nous avons invité à dîner à bord de Ile de Rey, Les Allemands Aurelia et les Suisses Féline, pour le rapprochement des peuples. 

L’un parle mal l’anglais et l’autre presque pas. Qu’à cela ne tienne, la soirée fut animée, arrosée et très conviviale avec convergence des opinons sur la façon dont l’Europe est gérée et le désir de prendre le large vers des contrées plus libérales où nous aurions toute liberté de parole et de vivre.

 

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