Vendredi 10 Janvier 2025
Il fait beau, 32 degrés dans la journée 57% d’humidité et au vent il fait même bon.
Nous allons à la découverte de l’île à pied. Nous penserons au vélo à louer un autre jour pour pousser vers des endroits moins mercantiles.
Les eaux sont turquoises et très peu profondes, souvent à peine 1,5 m de profondeur à 500 mètres de la côte ; le catamaran de jour, demi journée découverte 100 dollars un coca compris, de l’hôtel en face de nous s’enlise régulièrement dans les bancs de sable. C’est un spectacle comme un autre.
L’île est très mignonne avec ses 3 rues parallèles à la côte très vivantes et colorées (back street – middle street et front street).
Dans la partie centrale de l’île que nous explorons ce ne sont que des successions de petits hôtels sans prétention, bars et restaurants typiques hauts en couleur, et de maisons sur pilotis, de cabanes proposant des excursions en catamaran ou de scuba diving ou de snorkeling sur la barrière. Des vendeurs de langouste et de poulet au barbecue au bord de la route et donc de la plage diffusent des odeurs appétissantes qui affolent nos papilles.
Quelques dreadlocks grands et fins qui correspondent à l’idée que me fais des jamaïcains (j’ai du top regarder Rasta Rockett) des bracelets et colliers avec des coquillages et des femmes plutôt mayas vendent de l’artisanat, savoir des sacs de tissus très colorés.
Des touristes partout.
A la scission de l’île en deux, appelée the split , on trouve un lieu de baignade (avec plongeoir) envahi par des corps tatoués allongés sur des transats publics ou barbotant dans une eau couleur lagon. C‘est visiblement The place to be , mais il est vrai qu’il n’y aurait pas vraiment de plages sur l’île.
Des vélos et des voiturettes de golf sont les seuls véhicules autorisés et présents mais la conduite est cependant à droite alors que le Bélize était le Honduras britannique auparavant et que le roi du Bélize reste notre bon Charles III aux grandes oreilles.
Les petits supermarchés sont bien achalandés en sec ; pour le frais il faut attendre le ferry du Mardi et du Samedi . Ils sont tous tenus sans exception par des chinois ! Cela me rappelle un certain « tontons flingueurs » où il y en avait un dans chaque armoire.
Les rues sont faites de sable tassé et non de goudron, les produits en magasin sont donc tous recouverts d’une fine pellicule de poussière.
Il règne une bonne ambiance calme, chaleureuse et sympathique malgré le tourisme omniprésent et l’on comprend que l’île peut séduire jusqu’à vouloir s’y établir mais l’expérience de Patricia et Christophe nous ramène vite aux limites de cette douce utopie.
Dans une supérette/quincaillerie/bazar/chinoiserie locale je me laisse séduire par des Crocks qui font un pied fin et élégant – j’avais envie d’essayer – noir et orange, la grande classe ! Captain est horrifié, ça me fait marrer.
Nous déjeunons au Pelican restaurant au bord de l’eau , où d’ailleurs nous retrouvons par hasard nos 2 franco canadiens. Nos seviches sont bons mais nos lèvres vont s’en souvenir longtemps !!!
Après l’achat d’une langouste fraiche (20 Bélize dollars – soit 10 dollars US) et d’un snapper frais (5 US dollars), nous rentrons au bateau.
Il fait toujours beau et chaud avec un petit vent très agréable. Un début de réconciliation avec le Bélize, c’est quand même mieux sous le soleil .