Nassau Harbour Club Marina, Bahamas

Samedi 29 Mars 2025

Le vent souffle toujours, mollissant en fin d’après midi.

Stéphane a cogité toute la nuit sur la panne du pilote automatique.  Et le voilà, assisté de monsieur l’ingénieur, à redémonter l’ensemble. La table du cockpit est transformée en atelier aux multiples outillages à faire pâlir un expert sadique en extorsion d’informations du temps de la guerre froide. La panne n’a qu’à bien se tenir.

Et la panne, la voilà : une goupille, une simple petite goupille qui a failli nous coûter au bas mot 8 jours d’immobilisation au port.  La goupille devenue limaille de fer, et qui ne permet plus d’entraîner la pompe qui fait pression dans le vérin du pilote. Merci Lecomble et Schmitt pour la 4eme fois responsable de nos malheurs. Je ne les félicite pas. Heureusement le capitaine avait la pièce détachée idoine dans son atelier et a priori le pilote devrait être opérationnel, ce qui devrait nous être confirmé dès que nous sortirons du port.  OUF !

Nos invités nous quittent ce soir et nous nous retrouvons seuls à 2, ce qui ne nous est pas arrivé depuis 30 jours. Cela crée un vide c’est sûr.

Demain je verrai pour aérer le caddie en rechargeant ou non les frais et les stocks pour 1 mois ? 2 mois ? 3 mois ? car comme d’habitude les consignes ne sont jamais établies. Pratique ! quand on a une obligation de résultats sans directives précises.

D’ailleurs, repartons nous demain pour les Exumas ou restons nous au port pour cause de météo défavorable ? ……………….. « ça dépend, si y’a du vent », n’aurait pas manqué de répondre Fernand Raynaud comme à la question sur le temps de refroidissement du fut du canon.

De toute façon j’ai de quoi m’occuper avec les lessives à venir.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *