Jeudi 16 Juin 2022
Une journée très farniente.
Au réveil ce matin, une dizaine de moutons se massent sous le seul arbre de l’anse après avoir léché le sel des pierres couleur sable du rivage, et nous entendons également un âne au loin que nous n’apercevons pas .
Ensuite atelier natation en eaux calmes pour une heure , puis nous relevons l’ancre.
Nous avons tout d’abord cru remonter le Nil en Felouque , longeant des collines pelées ressemblant à des dunes de sable . Le corridor était très clair, à droite la montée entre les « dunes », à « gauche » la descente. Vous descendez à la porte de Kormati ou à celle de Zadar ? Moi, je sors à la prochaine. Pour Abou Simbel, c’est deux portes plus loin.
Nous enchainons là encore les îlots, et des anses bleu turquoise au fond desquelles se cachent des micro bourgades de 6 ou 7 maisons assez traditionnelles, abritant bien entendu 1 ou 2 Konoba, toujours prêts à nous tendre la pendille idoine de leur propre ponton pour venir goûter à la salaison de leur note. Ca et là quelques maisons joliettes mignonettes en pierre (toit rouge of course) totalement isolées, sans eau et sans électricité, avec un petit ponton, mais comment font-ils, d’où viennent-ils, où vont ils ?
Nous décidons de franchir la frontière du Parc des Kornati , avant d’y revenir pour la nuit , et de faire une incursion dans le Parc voisin des Telascica. En un clin d’œil nous passons de l’Egypte aux lacs suisses ou à Annecy : les collines sont verdoyantes, les crottes d’îles offrent des détours d’eaux turquoises dans lesquelles nous nous mettons à chercher ma cabane au Canada, mer ou lac, c’est époustouflant. Voilà le fonds du ria ? et bien non ! encore une petite passe qui débouche sur un nouveau « lac intérieur » bordé d’autres îles feuillues. Tout est paisible, calme, feutré.
Nous revenons donc pour la nuit dans l’anse de Otok Aba Vela. Eaux turquoises et Otok verdoyant , nous serons seuls pour la nuit. Un mouton pait quelque part. Nous sommes gâtés.
