Vendredi 28 Février 2025
Nous sommes donc au port : Nassau Harbour Club Marina. La marina la moins chère de Nassau à 3 dollars le pied soit environ 135 dollars la nuit pour nous, sachant que pour les autres marina cela relèverait plutôt du 375 dollars la nuit !!! oui ! oui ! oui ! Bienvenue dans la démesure de Nassau et ses prix stratosphériques. Et dans notre marina, pour ce prix il y a même une petite piscine.
Au programme donc courses. Nous ne sommes pas déçus. L’orange est à 3,85 dollars l’unité affichés …… plus surprise taxe de 10% à la sortie en caisse>>>> 4,23 dollars soit 4 euros l’unité. Le poulet était à 40 dollars plus 10%, hormoné qu’il en pouvait plus dans son plastique, je n’ai pas pris de peur de me voir pousser 4 bras, et à ce prix là sans façon j’ai mon congélo boosté aux protéines guatémaltèques……Donc repli sur la côte de porc à 22 dollars le kilo et les saucisses au même prix. Le boeuf tu n’y penses même pas ! L’ananas est à 7 dollars l’unité et l’huile d’olive à …. Ta ta ta …. (musique de film d’horreur) …..59 dollars le litre !!!! J’ai conservé la note de notre caddie, je crois que je vais l’encadrer en souvenir.
L’après midi un cata FP 44 qui est à l’ancre vient nous rendre visite. C’est un bateau français copain du suisse Féline, ils ont navigué une quinzaine de jours ensemble aux USA et à Cuba. Ils nous ont suivi sur Marine Traffic ou Noforeignland et voulait faire notre connaissance. Ils nous avaient croisé sans prendre contact à Bahia Marina de République Dominicaine de Samana il y a un an. C’est ce bateau qui a pris la foudre l’an dernier aux Bahamas et qui est resté en réparation dans une Marina de Floride pendant 6 mois dont en Juillet et Août sans clim’ pour ce couple de Dax , Martine et Stéphane. 95 000 dollars de travaux, tout électronique et électricité HS donc impossibilité de recharger des téléphones, de mettre en route les moteurs, de faire de l’eau, sans compter bien sûr aucun instrument de nav’ et impossibilité de contacter qui que ce soit : assurance et marina, bref on n’ose même pas imaginer tous ces handicaps, retour à une navigation d’antan pour rejoindre une marina de réparation, ce qu’ils firent sous escorte d’une flotille de bateaux solidaires qui étaient au mouillage avec eux et les a encadrés. Chapeau ! Le bateau s’appelle : Anth’r’Flo. Boulanger de son état (champion de France de la baguette tradition) , monsieur m’a rassurée quant à mon habileté de boulangère autodidacte, un bon pain dépend avant tout d’un bon four qui chauffe fort et uniformément et ce n’est pas avec mon réchaud amélioré que je peux y arriver. D’ailleurs lui-même ne s’aventure pas à faire lui-même son pain à bord et achète du pain de mie en supermarché. CQFD. Et il met 2 mois pour faire son levain nature avec des pommes et des raisins en décomposition avant d’ajouter farine et eau pour le travailler. Bon, pour ma reconversion, cela ne va pas être de la tarte, hi hi hi ! jeux de mots, aurait dit Maître Capello ! (ça c’est pour les très vieux !).
Pas de visite de Nassau cela n’en vaut pas la peine.
Le soir apéro et pâtes à bord d’Ile de Rey avec Mahoa.
Temps super : il fait beau et chaud mais supportable on ne transpire pas comme dans les pays précédents, cela doit être dû à la langue, en Espagnol tu transpires, en Anglais tu respires. Il fait de l’ordre de 26 à 30 degrés avec un peu moins de 50% d’humidité. 50% c’est le point de bascule de l’insupportable au jouissif.
La marina est toujours chahutée par les bateaux qui passent à fond les ballons dans le chenal.
Bien que Trumpiste, je suis écoeurée par le guet apens, l’attitude et les prises de position de ce dernier face à Zélensky. Je n’ai rien compris à la retranscription de la rencontre – aucune phrase ne comptait un argument -. Scénario improvisé ou orchestré ? orchestré avec Vance seul ou aussi avec Zélinsky lui-même ? Nous devons vraiment réaliser que l’ordre mondial établi qui est le seul que j’ai connu toute ma vie n’est plus, ce qui est effectivement difficile à imaginer, n’ayant rien vécu d’autre. Saurons nous réagir ? endormis que nous sommes dans notre monde assistéiste et geignard de bisounours. Aurons nous des cojones ? Où iront désormais nos priorités ? Poursuivrons nous nos lignes politiques humanistes à aider le tiers monde plutôt que de s’occuper de notre propre patrie ? continuerons nous à gaspiller nos ressources plutôt de les allouer aux bons budgets ? Le bruit des bottes se rapproche-t-il plus vite que prévu ? En attendant la boule du flipper européen continue à faire Tilt.
