Lundi 21 Avril 2025
Il fait beau . Le vent souffle à 15 nœuds et nous remontons à 2 heures au Nord sous génois seul, à 4/5 nœuds avec un vent par le 120 .
Nous sommes 3 à lever l’ancre, 3 Fountaine Pajot, Anth’R’Flo et son Helia 44, Alectryon et Ile de Rey avec leur Saona 47.
15 Minutes après l’arrivée, Cristopher décide de repartir plus au Nord et nous quitte.
Nous nous retrouvons à 2 bateaux. Il y a une trentaine d’îles et d’îlets 100 % sauvages noyés dans un camaïeu de turquoise au vert transparent, que nous explorons en dinghy.
Aucune habitation et de longues plages de sable blanc. Aucune main de l’homme n’y a mis les pieds (elle était facile celle là et même éculée, je m’en excuse).
Et on se prend à rêver à créer un paradis habitable respectueux de la nature. Que nous faudrait il ? du bois, des cordes de chanvre, un charpentier, un plombier, un électricien, 1 maçon, 1 aquaculteur, 1 spécialiste de la culture hors sol, car le sable n’est guère favorable à la croissance des végétaux, 1 agronome pour l’élevage d’animaux adaptables, la mise en œuvre d’un verger, et les connaissances en nourriture, un petit avion et un pilote , une vedette rapide, une antenne starlink, un spécialiste des panneaux solaires, un dessalinisateur et quelques matériaux de base. Et une communauté de bon sens et de bonne volonté pour vivre à l’abri du monde extérieur. Une vie simple et sans atours, une vie sans prise de tête. Quand je vois cet environnement et que je compare avec un studio à Créteil, il y a plus qu’un monde, il y a une galaxie entre ces 2 tableaux.
Quand je vous dis que je vais finir avec mon macramé et mon fromage de chèvre sur le plateau du Larzac !
Je suis contente, hier j’ai réussi mes crêpes pour la première fois de ma vie, pas de pâte qui colle à la poêle, ni de pâte trop épaisse.
Cela fait 23 jours que je n’ai pas fait une seule course, de toute façon aucune épicerie à l’horizon.
